Le chômage frictionnel, souvent vécu chez les travailleurs indépendants, désigne la situation des personnes en phase de transition entre deux emplois ou à la recherche d’un travail pour la première fois. Ce type de chômage est temporaire et il est lié à des périodes de transition dans la vie professionnelle.
Le chômage frictionnel, souvent rencontré par les apprentis, est aussi appelé chômage naturel et concerne les travailleurs en transition entre deux emplois. Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de cette forme de chômage : la démission pour des raisons diverses comme la recherche de nouvelles opportunités selon ses compétences et ses objectifs, le licenciement, la mobilité géographique, l’imperfection du marché du travail, etc.
En effet, un travailleur peut quitter son travail volontairement pour trouver un autre emploi qui correspond mieux à ses compétences. D’autres travailleurs se retrouvent aussi au chômage à cause d’une difficulté économique, poussant l’entreprise à les licencier. Même s’ils sont qualifiés pour les postes disponibles sur le marché du travail, il y aura toujours une période d’inactivité avant le début de leur nouveau travail. Le chômage frictionnel peut aussi désigner la situation des personnes qui entrent dans le monde du travail pour la première fois.
Il faut quand même préciser que la période d’inactivité doit être courte pour parler de chômage frictionnel. C’est le temps dont la personne concernée a besoin pour trouver un nouveau travail. En moyenne, le chômage naturel dure 3 à 6 mois : 3 mois pour les personnes qui ont déjà travaillé et 6 mois environ pour ceux qui entrent sur le marché du travail pour la première fois. C’est la période dont ils ont besoin pour trouver un nouvel emploi. Elle peut varier en fonction des conditions sur lesquelles le travailleur se retrouve, mais aussi du marché du travail.
Le chômage frictionnel est considéré comme un indicateur de dynamisme économique. Il se produit lorsqu’il y a des changements dans la production ou les méthodes de travail des entreprises. Leur adaptation à ces changements est un signe de la croissance et de l’évolution de l’économie. Ce type de chômage est inévitable. Il présente aussi des conséquences négatives pour les personnes concernées. Quand elles sont au chômage, leurs revenus sont en baisse et elles perdent leur sécurité financière.
Un chômage frictionnel peut se produire quand :
Il n’existe pas de solution qui permet d’éliminer définitivement le chômage frictionnel. Même s’il n’y aura pas de travailleur en phase de transition entre deux emplois, il y aura toujours des personnes qui entrent dans le marché du travail pour la première fois. Une économie en plein essor et un taux de chômage faible ne pourrait pas éliminer cette forme de chômage. Cependant, il existe des mesures qui permettent de le réduire. Pour les gouvernements, par exemple, les programmes de formations professionnelles aideront les travailleurs à gagner en compétences et à trouver de nouveau travail plus facilement et rapidement. De leur côté, les entreprises peuvent proposer des stages et des programmes de mentorat pour orienter les chômeurs.
Le plus souvent, le chômage frictionnel, ainsi que le chômage partiel intermittent, sont représentés par le diagramme de Beveridge. C’est un graphique qui croise le taux de chômage avec le nombre d’offres d’emploi disponibles. L’utiliser permet de mieux expliquer les variations de la relation entre chômage et offres d’emploi. La courbe de Beveridge permet aussi d’évaluer l’existence d’un taux de chômage naturel.
Son fonctionnement est assez facile à comprendre : un déplacement du diagramme vers le haut et vers la droite indique l’augmentation du chômage même s’il y a une importante offre d’emploi. Ce schéma représente une augmentation du chômage frictionnel. Dans le cas contraire, c’est-à-dire que le diagramme se déplace vers le bas et vers la gauche, il y a une réduction du chômage frictionnel. Les travailleurs peuvent trouver un emploi qui leur convient avec plus de simplicité.
Hormis le diagramme de Beveridge, il existe aussi d’autres graphiques permettant de représenter le chômage frictionnel : la courbe de Beveridge, le graphique en bulles, le graphique des flux de travailleurs, etc.
Ces trois types de chômage ne se produisent pas pour les mêmes raisons.
Il se produit à cause des fluctuations saisonnières de la demande de travail. En effet, il y a des activités qui se concentrent uniquement à certaines périodes de l’année. C’est, par exemple, le cas du secteur de l’agriculture, le tourisme et la construction. En dehors de ces périodes, les travailleurs saisonniers se retrouvent au chômage, car les activités concernées baissent considérablement. Le chômage saisonnier est prévisible. Les personnes travaillant dans les secteurs concernés par ce type de chômage doivent épargner davantage. De leur côté, les employeurs utilisent souvent des contrats à court terme pour éviter un engagement à long terme à la fin des hautes saisons.
Il désigne le temps de transition entre deux emplois. Hormis les travailleurs à la recherche d’un nouvel emploi, ceux qui cherchent leur travail pour la première fois sont aussi concernés par ce type de chômage. Le chômage frictionnel est temporaire, car les travailleurs trouvent généralement un autre travail au bout de 3 à 6 mois en moyenne. Licenciement, démission, imperfection du marché du travail, politique économique et comportement du chômeur sont les principaux facteurs qui déclenchent le chômage frictionnel. D’autres facteurs comme les différences géographiques, les différences entre les compétences des travailleurs et les exigences des employeurs ainsi que les délais dans la communication entre les employeurs et les demandeurs d’emploi peuvent aussi s’y ajouter.
L'aide aux chômeurs de 50 ans est essentielle, car le chômage de longue durée se produit suite à des difficultés structurelles de l'économie. Les facteurs structurels qui peuvent être à l’origine de ce type de chômage sont généralement la technologie, la mondialisation, les changements démographiques ainsi que les transformations de l’industrie. Le chômage structurel se manifeste par un déséquilibre entre l’offre et la demande de travail. A cause des facteurs mentionnés précédemment, certains emplois peuvent disparaître tandis que d’autres se créent. Ces nouveaux emplois exigent toutefois des qualifications et des compétences que la plupart des travailleurs se retrouvant au chômage n’ont pas forcément. Ces derniers peuvent alors avoir du mal à trouver un travail et risquent de rester au chômage plus longtemps. Ce type de chômage est souvent difficile à résoudre, car il nécessite l’adoption des politiques permettant d’améliorer les compétences et favorisant la formation des travailleurs.
En résumé, ces trois types de chômage se diffèrent par leurs causes et leur impact sur l’économie en général. Si le chômage saisonnier se produit à cause des fluctuations saisonnières, le chômage frictionnel est causé par des transitions entre deux emplois. De son côté, le chômage structurel est le résultat des changements structurels à long terme dans l’économie. Si le chômage saisonnier et le chômage frictionnel sont temporaires, le chômage structurel est persistant et plus difficile à résoudre.
Voici quelques réponses à vos questions les plus fréquentes.
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