Comment choisir le bon statut pour travailler en freelance ?

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Le monde du freelancing offre une liberté et une flexibilité professionnelles enviables, mais choisir le bon statut juridique peut être déroutant. Entre auto-entrepreneur, société unipersonnelle et autres options, il est crucial de comprendre les implications de chaque choix. Dans cet article, nous explorerons les différents statuts disponibles pour les travailleurs indépendants.

Qu'est-ce qu'un freelance et pourquoi choisir ce mode de travail ?

Les freelances sont des professionnels qui offrent leurs services à différents clients sans être liés à un seul employeur. Ce mode de travail autonome est devenu de plus en plus populaire ces dernières années, en raison de ses nombreux avantages tant pour les travailleurs que pour les entreprises.

Tout d'abord, être freelance offre une liberté et une flexibilité incomparables. Les freelances ont la possibilité de choisir leurs propres projets, leurs horaires de travail et même leur lieu de travail. Cette liberté permet de concilier plus facilement leur vie professionnelle et leur vie personnelle, en leur donnant la possibilité de travailler quand et où ils le souhaitent.

De plus, le freelancing offre une diversité de projets et d'expériences. Contrairement à un emploi traditionnel, où les tâches peuvent être limitées et répétitives, les freelances ont la possibilité de travailler sur ce qu’ils veulent. Ils ont ainsi la possibilité d'explorer de nouveaux domaines, d'acquérir de nouvelles compétences et de développer leur expertise dans différents domaines.

Un autre avantage majeur du freelancing est la possibilité de maximiser ses revenus. En travaillant en tant que freelance, les professionnels ont la possibilité de fixer leurs propres tarifs et de négocier leur rémunération avec leurs clients. De plus, en travaillant sur plusieurs projets en même temps, les freelances peuvent diversifier leurs sources de revenus.

En outre, le freelancing offre une opportunité de travailler avec des clients et des entreprises du monde entier. Grâce à la technologie moderne, il est désormais possible de collaborer avec des clients situés n'importe où dans le monde, ce qui élargit considérablement les opportunités professionnelles pour les freelances.

Enfin, choisir de travailler en freelance permet aux professionnels de prendre le contrôle de leur carrière et de leur avenir. Plutôt que de dépendre d'un employeur pour leur sécurité d'emploi, les freelances sont responsables de leur propre succès et peuvent construire une carrière qui correspond à leurs objectifs et à leurs aspirations professionnelles.

Quels sont les différents statuts pour travailler en freelance ?

Pour travailler en freelance, il est essentiel de comprendre les différents statuts juridiques disponibles. Que vous envisagiez de vous lancer en tant qu'auto-entrepreneur, de créer une entreprise individuelle ou de choisir une forme sociétaire comme l'EURL ou la SASU, chaque statut présente des avantages et des inconvénients qu'il est important d'examiner attentivement.

Auto-entrepreneur/micro-entrepreneur

Le statut d'auto-entrepreneur, également appelé micro-entrepreneur depuis 2016 en France, est une option populaire pour de nombreux freelances. Ce régime simplifié permet de créer et de gérer facilement une petite activité professionnelle, sans avoir à supporter de lourdes charges administratives.

L'un des principaux avantages du statut de micro-entreprise est sa simplicité en termes de formalités de création et de gestion. En effet, les formalités administratives sont considérablement réduites par rapport à d'autres types de statut. Il est possible de s'inscrire en ligne rapidement et gratuitement, sans avoir besoin de créer une structure juridique distincte.

Autre avantage majeur, ils bénéficient d'un régime fiscal simplifié, avec des cotisations sociales et des impôts calculés sur la base du chiffre d'affaires. De plus, ce statut offre une certaine souplesse en termes de gestion financière, puisqu'elles sont soumises à un régime d'exonération de base de la TVA. Cela signifie qu'ils ne facturent pas la TVA à leurs clients et ne la récupèrent pas sur leurs achats.

Cependant, le statut d'auto-entrepreneur a aussi ses limites. Tout d'abord, il est important de noter qu'il est réservé aux activités de nature commerciale ou artisanale, excluant certaines professions réglementées telles que les professions libérales réglementées (avocats, médecins, etc.).

En outre, il existe un plafond pour le chiffre d'affaires des auto-entrepreneurs, ce qui peut être un facteur limitant pour les entrepreneurs en herbe qui souhaitent développer rapidement leur activité. Enfin, ce régime ne permet pas de déduire du chiffre d'affaires les frais et charges professionnels.

Entreprise individuelle

L'entreprise individuelle est l'une des formes les plus simples et les plus courantes de l'entrepreneuriat. Elle permet à une personne seule de créer et de gérer une entreprise sans devoir constituer une société. Cette option est souvent choisie par les indépendants et les entrepreneurs qui souhaitent démarrer leur activité rapidement, sans formalités administratives complexes.

L'un des principaux avantages de l'entreprise individuelle est sa simplicité en termes de création et de gestion. Contrairement à la création d'une société, qui nécessite des formalités plus lourdes telles que la rédaction de statuts, l'entreprise individuelle peut être lancée en déclarant simplement son activité auprès des autorités compétentes.

Ce statut offre également une grande souplesse financière. Les entrepreneurs individuels sont généralement soumis au régime fiscal de la micro-entreprise, qui simplifie le calcul des impôts et des cotisations sociales sur la base du chiffre d'affaires.

De plus, il a la possibilité d'opter pour le régime réel d'imposition s'il l'estime plus avantageux pour son entreprise, et peut jouir d'une grande autonomie dans la gestion de son entreprise, sans devoir consulter les autres associés ou actionnaires lors de la prise de décision.

Toutefois, l'entreprise individuelle présente également des inconvénients : la responsabilité illimitée de l'entrepreneur. Cela signifie que l'entrepreneur est personnellement responsable des dettes contractées dans le cadre de son activité, ce qui peut mettre en péril son patrimoine personnel en cas de difficultés financières.

En outre, l'entreprise individuelle peut être moins attrayante pour certains entrepreneurs en raison de son manque de crédibilité par rapport aux entreprises constituées en société. Les clients et les partenaires commerciaux peuvent percevoir une entreprise individuelle comme moins stable ou moins professionnelle qu'une société, ce qui peut influencer leur décision de travailler avec elle.

Société unipersonnelle (EURL ou SASU)

La société unipersonnelle, qu'il s'agisse de l'EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) ou de la SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle), est une option de plus en plus populaire pour les travailleurs indépendants et les entrepreneurs individuels qui souhaitent bénéficier des avantages d'une structure juridique distincte tout en conservant le contrôle total de leur entreprise.

L'EURL est une forme juridique de société à responsabilité limitée dans laquelle une seule personne détient toutes les parts de la société. Contrairement à l'entreprise individuelle, l'EURL offre une responsabilité limitée, ce qui signifie que le patrimoine personnel de l'entrepreneur est protégé en cas de difficultés financières.

La SASU est également une société par actions simplifiée à associé unique. Elle offre une responsabilité limitée à l'actionnaire unique, ce qui signifie que son patrimoine personnel est distinct de celui de la société. De plus, la SASU offre une grande souplesse d'organisation et de fonctionnement, permettant à l'actionnaire unique de définir librement les règles de gouvernance de l'entreprise.

L'un des principaux avantages de la société unipersonnelle est la possibilité de bénéficier d'un régime fiscal avantageux. En optant pour l'impôt sur les sociétés (IS) plutôt que pour l'impôt sur le revenu (IR), l'entrepreneur peut optimiser sa situation fiscale et bénéficier d'un taux d'imposition plus faible sur les bénéfices générés par l'entreprise. De plus, les entrepreneurs individuels peuvent déduire de leur bénéfice imposable un certain nombre de frais professionnels.

Par contre, la création d'une entreprise individuelle entraîne des formalités administratives plus lourdes que la création d'une société unipersonnelle. En plus d'être soumise à des obligations comptables et juridiques plus strictes, une EURL ou une SASU nécessite la rédaction de statuts, l'immatriculation de la société au registre du commerce et des sociétés (RCS), et d'autres formalités spécifiques selon le type de société choisi.

Portage salarial

Le portage salarial est un mode de travail innovant qui permet aux freelances d'exercer leur activité de manière indépendante tout en bénéficiant du statut de salarié.

Dans ce système, les freelances signent un contrat de service avec une société de portage salarial, qui agit en tant qu'employeur. Cette société facture les clients du freelance, encaisse les paiements et verse un salaire au freelance, tout en prenant en charge les aspects administratifs, fiscaux et sociaux de l'activité.

L'un des principaux avantages du portage salarial est la sécurité sociale et juridique qu'elle offre aux freelances. En tant que salarié, le free-lance bénéficie de la sécurité sociale et des avantages sociaux liés au statut de salarié, tels que l'assurance chômage, la retraite et la couverture santé.

En outre, la gestion des freelances offre une protection juridique en cas de litige avec un client, puisque la société de gestion des freelances agit en tant qu'intermédiaire et peut intervenir si nécessaire.

Un autre avantage de ce statut est qu'elle simplifie l'administration pour les freelances. En tant que salarié porté, le freelance ne doit pas se préoccuper des formalités administratives liées à la facturation, à la comptabilité ou aux déclarations fiscales. La société de gestion de freelance se charge de toutes ces tâches, ce qui permet au freelance de se concentrer pleinement sur activité.

Enfin, le portage salarial offre une certaine flexibilité en termes de gestion d'entreprise. Le freelance conserve une grande autonomie dans le choix de ses missions, de ses tarifs et de son emploi du temps, tout en bénéficiant du soutien et des conseils de la société de portage salarial. Cette flexibilité permet de mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle.

Malgré ces avantages, le statut du portage salarial présente également des inconvénients. Les freelances doivent partager une partie de leurs revenus avec la société de portage salarial sous la forme de frais de gestion. De plus, certains clients peuvent être réticents à travailler avec des freelances en portage salarial, préférant traiter directement avec des prestataires de services indépendants.

Quels sont les critères de choix d'un statut ?

Choisir le bon statut juridique pour travailler en freelance est une décision cruciale qui peut avoir un impact significatif sur votre activité professionnelle. Plusieurs critères doivent être pris en compte pour faire le choix le plus adapté à votre situation, incluant les aspects fiscaux, sociaux, administratifs et de responsabilité.

Avantages fiscaux et sociaux

Les avantages fiscaux et sociaux sont des considérations essentielles dans le choix d'un statut pour travailler en freelance.

Le régime fiscal appliqué à votre activité peut avoir un impact significatif sur vos finances. Par exemple, en tant qu'auto-entrepreneur ou micro-entrepreneur, vous pouvez bénéficier d'un régime fiscal simplifié avec un taux d'imposition bas, calculé en fonction de votre chiffre d'affaires. Cela peut être avantageux pour les freelances qui démarrent leur activité et ont un revenu modeste.

D'autre part, opter pour une société unipersonnelle comme l'EURL ou la SASU peut offrir des avantages fiscaux différents. Ces formes juridiques permettent généralement aux entrepreneurs de choisir entre l'impôt sur le revenu et l'impôt sur les sociétés, en fonction de leur situation et de leurs objectifs financiers. Cette flexibilité fiscale peut être particulièrement avantageuse pour les freelances qui ont des revenus élevés et souhaitent optimiser leur fiscalité.

En ce qui concerne les avantages sociaux, le choix du statut peut également avoir des implications importantes. Par exemple, en optant pour le régime de l'auto-entrepreneur, vous pouvez bénéficier d'une protection sociale minimale, comprenant :

  • L'assurance maladie-maternité,
  • L'assurance vieillesse de base,
  • L'assurance invalidité-décès.

En revanche, en choisissant une forme juridique comme l'EURL ou la SASU, vous pouvez bénéficier de prestations sociales similaires à celles des salariés, telles que l'assurance chômage et la retraite complémentaire. Cela peut offrir une sécurité sociale supplémentaire aux freelances, en particulier en cas de difficultés financières ou de cessation d'activité.

Responsabilité limitée

La notion de responsabilité limitée est un autre aspect crucial à considérer. En optant pour une forme juridique offrant une responsabilité limitée, vous protégez votre patrimoine personnel en cas de dettes ou de litiges liés à votre activité professionnelle. Cette protection est particulièrement importante pour les entrepreneurs individuels qui risquent de mettre en jeu leurs biens personnels.

En revanche, en optant pour une entreprise individuelle ou le statut d'auto-entrepreneur, vous êtes personnellement responsable des dettes contractées dans le cadre de votre activité professionnelle. Cela signifie que vos créanciers peuvent saisir vos biens personnels pour recouvrer leurs créances, ce qui peut mettre en péril votre situation financière personnelle.

La responsabilité limitée offerte par certains statuts juridiques peut donc constituer un avantage majeur pour les freelances. Cependant, en décidant de créer une SASU ou une EURL, il est important de noter que cette responsabilité n'est pas absolue et peut être remise en cause dans certaines situations, notamment en cas de faute de gestion ou de non-respect des obligations légales.

Complexité administrative

La complexité administrative est aussi un facteur crucial à considérer lors du choix d'un statut pour travailler en freelance. En effet, chaque forme juridique implique des obligations administratives et comptables qui peuvent varier en termes de niveau de difficulté et de charge de travail.

Par exemple, le régime de l'auto-entrepreneur est souvent considéré comme le plus simple en termes de formalités administratives. Les auto-entrepreneurs bénéficient d'un régime fiscal simplifié, avec des obligations déclaratives minimales. Ils doivent simplement déclarer leur chiffre d'affaires chaque mois ou chaque trimestre et payer les cotisations sociales correspondantes.

En revanche, la création d’une EURL ou d’une SASU implique généralement des démarches administratives plus complexes. La création de la société nécessite la rédaction de statuts ou encore l'immatriculation au registre du commerce et des sociétés. De plus, elles sont soumises à des obligations comptables et fiscales plus strictes, avec la tenue de comptes annuels et la réalisation de déclarations fiscales régulières.

De même, le portage salarial peut également entraîner une certaine complexité administrative pour les freelances. Bien que l'entreprise de portage salarial prenne en charge les aspects administratifs liés à la facturation et à la gestion des paiements, le freelance doit néanmoins respecter certaines règles et procédures établies par l'entreprise de portage salarial. Cela peut inclure :

  • La soumission de rapports d'activité réguliers,
  • La mise à jour des informations personnelles,
  • La conformité aux politiques internes de l'entreprise de portage salarial.

Perspectives de développement

Enfin, il faut aussi prendre en compte les perspectives de développement. Chaque forme juridique offre des opportunités et des limitations en termes de croissance professionnelle et d'évolution de l'activité.

Par exemple, le régime de l'auto-entrepreneur ou micro-entrepreneur est souvent choisi par les travailleurs indépendants qui débutent leur activité et recherchent une solution simple et flexible. Cependant, ce statut peut être limitant en termes de perspectives de développement à long terme. Les plafonds de chiffre d'affaires imposés aux auto-entrepreneurs peuvent freiner la croissance de l'activité.

En revanche, les sociétés unipersonnelles offrent des perspectives de développement plus importantes. Elles permettent aux entrepreneurs de bénéficier d'une structure juridique solide et d'un cadre légal flexible, favorisant ainsi la croissance et l'expansion de l'activité. Par exemple, vous pouvez recruter des employés, conclure des partenariats commerciaux et même céder des parts sociales pour financer le développement de votre entreprise.

De même, le portage salarial peut offrir des opportunités de développement intéressantes pour les freelances. Ils peuvent accéder à un réseau de clients élargi, bénéficier de formations et de conseils professionnels, et collaborer avec d'autres freelances sur des projets communs. De plus, le statut de salarié peut renforcer la crédibilité et la légitimité professionnelle du freelance.

Conseils pratiques pour choisir le bon statut en fonction de votre situation

Voici quelques conseils pratiques pour vous aider dans votre prise de décision :

  • Évaluez vos besoins et objectifs

Avant de choisir un statut, prenez le temps de réfléchir à vos besoins professionnels et personnels. Déterminez vos objectifs à court, moyen et long terme, ainsi que vos préférences en matière de gestion, de responsabilité et de développement de votre activité.

  • Pesez les avantages et inconvénients de chaque statut

Faites une liste des avantages et des inconvénients de chaque forme juridique d’entreprise, en tenant compte de vos besoins spécifiques. Comparez les aspects fiscaux, sociaux, administratifs, de responsabilité et de perspectives de développement de chaque statut.

  • Consultez des professionnels du droit et de la finance

N'hésitez pas à solliciter l'expertise d'un expert comptable, d'un avocat spécialisé en droit des affaires ou d'un conseiller juridique pour obtenir des conseils personnalisés en fonction de votre situation spécifique. Ces professionnels peuvent vous aider à comprendre les implications légales et financières de chaque statut et à prendre une décision éclairée.

  • Anticipez votre activité future

Tenez compte de l'évolution potentielle de votre activité dans le temps. Choisissez un statut qui vous permettra de développer votre entreprise et d'atteindre vos objectifs professionnels à mesure que votre activité se développera. Assurez-vous que le statut que vous choisissez offre la flexibilité nécessaire pour faire face aux changements futurs dans votre activité.

  • Prenez en compte votre situation personnelle et familiale

Considérez l'impact du choix du statut sur votre situation personnelle et familiale. Par exemple, si vous avez des personnes à charge ou si vous avez besoin d'une couverture sociale complète, vous pouvez préférer opter pour un statut offrant une protection sociale maximale, comme une société unipersonnelle ou le portage salarial.

  • Restez informé des évolutions législatives

Gardez un œil sur les évolutions législatives et réglementaires concernant les statuts des travailleurs indépendants. Les lois fiscales et sociales peuvent changer, ce qui peut avoir un impact sur le choix du statut le plus adapté à votre situation. Restez informé et ajustez votre choix en conséquence si nécessaire.

Les démarches administratives à suivre pour démarrer avec votre statut choisi

Les démarches administratives pour démarrer avec votre statut choisi dépendent du type de structure juridique que vous avez sélectionné pour exercer votre activité en freelance. Voici un aperçu des principales étapes à suivre pour chacun des statuts les plus courants :

Pour les auto-entrepreneurs ou micro-entrepreneurs

  • Inscription au régime de l'auto-entrepreneur

Vous devez vous inscrire en ligne sur le site officiel de l'auto-entrepreneur ou auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE) compétent. Vous fournirez des informations personnelles telles que votre identité, votre adresse, votre numéro de sécurité sociale, etc.

  • Déclaration de votre activité

Une fois inscrit, vous devez vous déclarer auprès de l'URSSAF en tant qu’auto-entrepreneur ou de votre CFE. Cette déclaration peut être faite en ligne ou sur papier, selon vos préférences.

  • Ouverture d'un compte bancaire dédié

Bien qu'il ne soit pas obligatoire, il est recommandé d'ouvrir un compte bancaire dédié à votre activité d'auto-entrepreneur pour faciliter la gestion de vos finances.

  • Tenue des registres comptables

En tant qu'auto-entrepreneur, vous devez tenir un livre des recettes et un registre des achats pour enregistrer vos transactions financières.

Pour les sociétés unipersonnelles (EURL ou SASU)

  • Rédaction des statuts

Vous devez rédiger les statuts de votre société unipersonnelle, qui définissent les règles de fonctionnement de votre entreprise. Cette étape peut être réalisée avec l'aide d'un avocat spécialisé ou d'un expert en droit des affaires.

  • Immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS)

Une fois les statuts rédigés, vous devez procéder à l'immatriculation de votre société auprès du greffe du tribunal de commerce compétent. Cette démarche peut être réalisée en ligne ou sur place.

  • Publication d'une annonce légale

Vous devez publier une annonce légale dans un journal habilité, annonçant la création de votre société unipersonnelle. Cette annonce doit contenir certaines informations obligatoires définies par la loi.

  • Obtention d'un numéro SIRET

Une fois immatriculée au RCS, votre société unipersonnelle se voit obtenir un numéro SIRET, qui identifie votre entreprise auprès des autorités fiscales et sociales.

Pour le portage salarial

  • Choix de l'entreprise de portage salarial

Vous devez sélectionner une entreprise de portage salarial qui correspond à vos besoins et à vos attentes en termes de services proposés, de secteurs d'activité couverts, etc.

  • Signature d'un contrat de portage salarial

Une fois que vous avez choisi votre entreprise de portage salarial, vous devez signer un contrat de portage salarial qui définit les modalités de votre collaboration, y compris les missions réalisées, les modalités de rémunération, etc.

  • Transmission des documents administratifs

Vous devrez fournir à l'entreprise de portage salarial certains documents administratifs, tels que votre CV, vos diplômes, vos certifications, etc., afin de valider votre éligibilité au portage salarial.

  • Réalisation de vos missions

Une fois que toutes les formalités administratives sont terminées, vous pouvez commencer à réaliser vos missions en tant que freelance en portage salarial. L'entreprise de portage salarial se chargera de la facturation, de la gestion des paiements et des aspects administratifs liés à votre activité.

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