Le portage salarial est une solution de plus en plus populaire parmi les travailleurs indépendants qui cherchent à bénéficier des avantages d'une entreprise tout en conservant leur liberté.
Ils sont salariés de leur société de portage salarial, mais ce sont eux qui choisissent leurs missions et fixent leurs tarifs. Ils travaillent pour le compte de leur client grâce à un contrat de prestation de service signé entre ce dernier et la société de portage salarial. En tant que salarié, ils bénéficient de toute la protection sociale française (assurance-maladie, chômage, cotisation retraite), mais également des avantages réservés aux salariés (mutuelle et comité d'entreprise, PER, …).
Cependant, il est important de comprendre que cette option comporte également des pièges qui peuvent causer des difficultés financières et juridiques. Dans cet article, nous vous montrerons comment identifier les risques potentiels et prendre les mesures nécessaires pour protéger votre activité et votre situation financière. Cet article est un incontournable pour tous ceux qui envisagent de travailler en tant que salarié porté ou qui ont déjà adopté cette forme de travail.
Le diable se cache dans les détails. Dans le cas du portage salarial, ce dicton populaire se vérifie encore une fois.
En effet, l'un des principaux pièges du portage salarial se trouve dans les "frais" cachés que prélèvent les sociétés de portage salarial. Ces marges arrières pratiquées par certaines sociétés de portage se trouvent dans la surévaluation de certaines cotisations patronales.
Concrètement, ces frais cachés sont du vol, et ils peuvent rapidement s'accumuler et réduire considérablement les bénéfices de votre activité en portage salarial.
Comment s'en prémunir ? Lors du choix de votre société de portage, n'hésitez pas à en démarcher plusieurs. Insistez pour obtenir un bulletin de paye lors de la simulation. Le net indiqué dessus doit correspondre à quelque centime près à ce que vous toucherez réellement une fois en mission. Au-delà des frais de gestion, pensez à toujours bien comparer le net que vous proposent les différentes sociétés de portage.
Pour vous assurer que votre société de portage salarial ne pratique pas de frais cachés, vous pouvez également vérifier qu'elle est labellisée Zéro Frais Cachés. Il s'agit d'un label indépendant reconnu marque de qualité par l'INPI. Les sociétés labellisées sont auditées tous les ans par un cabinet indépendant et doivent faire preuve d'une transparence totale sur leur comptabilité ainsi que sur leur fiches de paie.
Tout le monde souhaite optimiser ses revenus, c'est humain ! Attention tout de même, le portage salarial est une pratique encadrée par de nombreux textes de loi, notamment en ce qui concerne les avantages en nature.
Vous êtes salarié, l'article L1254-25. du code du travail vous concerne donc ! Les versements effectués par votre client à votre société de portage salarial ne peuvent concerner que ces 4 points :
Oubliez les montages fiscaux complexes avec versements de dividendes à l'étranger : c'est tout simplement illégal !
Le portage salarial est une profession réglementée qui présente de nombreuses subtilités. Il faut donc faire attention à ce que votre entreprise de portage respecte la réglementation en vigueur. Soyez notamment attentifs aux trois points suivants :
En conclusion, il est important de connaître les pièges liés au portage salarial avant de se lancer dans cette activité. Les coûts cachés, les risques juridiques et la complexité réglementaire sont des éléments à prendre en compte.
Pour éviter ces pièges, nous vous recommandons de bien vous informer sur la législation qui encadre la pratique du portage salarial, et de contacter différentes sociétés de portage pour comprendre les différentes pratiques du secteur.
Dans tous les cas, assurez-vous toujours que l'entreprise de portage que vous choisissez ne pratique pas de marges arrières, applique la bonne convention collective, et dispose d'une garantie financière !
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