Vous êtes passionné(e) des langues, ou vous métrisez plusieurs langues ? Vous envisagez de vous mettre à votre compte ? C’est un excellent projet : dans un marché mondialisé, la demande pour réaliser des traductions de qualité est en augmentation constante. Le métier de traducteur professionnel est donc un bon choix pour se lancer comme travailleur indépendant. Toutefois, devenir traducteur freelance, ça se prépare : il faut disposer des compétences adéquates, donner une forme juridique à son activité de traducteur ou traductrice, fixer ses honoraires, puis trouver ses premiers clients en mettant en valeur son profil freelance. Suivez le guide !
Avant d’entrer dans le détail de la création d’activité interprétariat, il faut comprendre ce que signifie « devenir traducteur indépendant », un concept fondamental de tout guide freelance. Il s’agit d’exercer votre métier de traducteur (transposer un texte-source d’une langue à une autre) en tant que freelance, sans lien de subordination avec une entreprise. Avec des avantages concrets, puisque vous choisissez :
Il existe plusieurs milliers de traducteurs indépendants en France, qui répondent à une forte demande. Celle-ci dépend beaucoup de la langue maternelle parlée, sachant que l’anglais, l’espagnol et l’allemand restent les plus populaires, mais qu’elles sont rattrapées par des idiomes moins habituels comme le chinois et l’arabe.
En outre, exercer le métier tend à se spécialiser, et c’est un point important à avoir à l’esprit pour quiconque souhaite devenir traducteur freelance. En fonction de votre spécialité (traducteur littéraire ou traducteur technique, traducteur assermenté, traducteur ou traductrice interprète), vos missions de traducteur expert vont varier du tout au tout, ainsi que vos honoraires.
Un « traducteur freelance », souvent connecté via des plateformes freelance, est un travailleur indépendant. Mais l’indépendance est un mode de travail : ce n’est ni une preuve de compétence, ni un statut juridique. Devenir traducteur freelance suppose donc de faire le point sur vos qualifications et de donner une forme juridique à votre activité.
La traduction est affaire de compétences plus que d’être diplômée (c’est la même chose pour devenir rédacteur freelance, par exemple). Néanmoins, il est nécessaire de justifier d’un haut degré de maîtrise dans la langue étrangère (ou les langues) proposée(s), et pourquoi pas d’une formation en langues étrangères appliquées.
Une bonne manière de montrer à vos clients votre connaissance d’un idiome consiste à produire une certification (par exemple : IELTS ou TOEFL pour l’interprète anglais, DELE ou SIELE pour l’espagnol).
Si vous souhaitez devenir traducteur freelance assermenté et obtenir des missions de traduction des textes officielle, vous devez postuler auprès du Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de votre circonscription en tant que traducteur juridique. Vous serez alors amené(e) à prêter serment.
Quel statut juridique choisir pour devenir traducteur freelance ? La question est d’importance, dans la mesure où le choix de la structure aura des conséquences sur votre régime social, votre fiscalité et votre responsabilité. Faisons le tour des possibilités.
Plafonds de bénéfices en micro-entreprise
Devenir traducteur freelance nécessite aussi de fixer sa rémunération. En général, celle-ci est basée sur le nombre de mots du texte à traduire. Elle varie en fonction du marché, de vos compétences, de votre spécialité et de votre expérience sur la traduction de documents ou traduction littéraire.
Au moment de déterminer vos honoraires, vous devez aussi tenir compte de vos charges : cotisations et charges sociales, achat de matériel (ordinateur et licences pour les logiciels de traduction automatique), location éventuelle d’un bureau, et frais liés au statut juridique.
Votre activité en tant que de traducteur expert ou traducteur spécialisé est lancée, votre statut juridique choisi, vos honoraires fixés. Il vous reste à trouver vos premiers clients ! Quelques conseils pour bien démarrer :
En somme, variez les canaux d’acquisition et partez en quête de vos prochaines missions !
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