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Tout savoir sur la fiscalité d'une société par actions simplifiées

Tout savoir sur la fiscalité d'une société anonyme

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Sommaire

L'univers complexe de la fiscalité d'une société anonyme est une réalité incontournable pour les entreprises opérant sous cette forme juridique. Comprendre les subtilités et les implications fiscales qui accompagnent le statut de société anonyme est essentiel pour une gestion financière efficace et conforme aux réglementations en vigueur. 

La SAS 

La Société par Actions Simplifiée (SAS) constitue l'une des formes juridiques les plus flexibles et prisées par les entrepreneurs. En tant que structure d'entreprise, la SAS offre une grande liberté dans son fonctionnement, et ce, également sur le plan fiscal. Cette entité, caractérisée par sa souplesse et sa capacité d'adaptation aux besoins spécifiques de ses actionnaires, nécessite toutefois une compréhension approfondie de ses implications fiscales. 

Le régime fiscal de la SAS 

La SAS offre une grande flexibilité aux actionnaires, tant dans la structuration de la société que dans la gestion de la fiscalité qui lui est associée. L'un des avantages majeurs de la SAS sur le plan fiscal réside dans la possibilité de choisir entre l'impôt sur les sociétés (IS) et l'impôt sur le revenu (IR). Cette option permet aux associés de déterminer le mode d'imposition le plus avantageux en fonction de leur situation personnelle et des objectifs de l'entreprise.

Avant de payer les impôts, l'entreprise doit calculer précisément les montants dus. Cela dépend de plusieurs facteurs, tels que la forme juridique de l'entreprise (impôt SAS, impôt SARL, etc.), son régime fiscal, sa localisation et les crédits d'impôts ou réductions fiscales auxquels elle peut prétendre. 

Les taxes potentielles 

Tout savoir sur la fiscalité d'une société par actions simplifiées : la fiscalité d'une SAS englobe diverses taxes potentielles auxquelles l'entreprise peut être assujettie :

  • Impôt sur les sociétés (IS) : la SAS peut choisir d'être soumise à l'impôt sur les sociétés. Les bénéfices de l'entreprise sont alors imposés à un taux fixe.
  • Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) : la SAS est généralement assujettie à la TVA sur ses activités économiques.
  • Cotisations sociales : les dirigeants associés de la SAS peuvent être soumis aux cotisations sociales sur leurs revenus.
  • Cotisation foncière des entreprises (CFE) : la SAS est assujettie à la CFE, une taxe locale due au titre de l'exploitation d'une activité professionnelle.
  • Contribution économique territoriale (CET) : composée de la CFE et de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), la CET est une taxe locale qui peut représenter une part significative des charges fiscales d'une SAS. 

Les crédits d'impôts potentiels de la SAS 

La SAS peut bénéficier de différents crédits d'impôts, permettant ainsi d'alléger sa charge fiscale sous certaines conditions. Voici quelques-uns des crédits d'impôts auxquels une SAS pourrait prétendre :

  • Crédit d'impôt recherche (CIR) : la SAS peut bénéficier du CIR en engageant des dépenses de recherche et développement. Ce crédit d'impôt vise à encourager l'innovation en accordant un avantage fiscal proportionnel aux dépenses éligibles.
  • Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) : bien que le CICE ait été transformé en allègements de charges sociales, certaines entreprises peuvent encore bénéficier de cet avantage fiscal, notamment celles qui ne sont pas éligibles aux nouvelles mesures d'allègement.
  • Crédit d'impôt apprentissage : la SAS peut obtenir un crédit d'impôt en fonction du nombre d'apprentis qu'elle emploie. Cela vise à encourager la formation en alternance et l'insertion professionnelle des jeunes.
  • Crédit d'impôt innovation (CII) : ce crédit d'impôt est destiné aux entreprises qui engagent des dépenses spécifiques liées à des projets d'innovation. Il complète le dispositif du CIR en ciblant les activités innovantes.
  • Crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) : la SAS peut bénéficier du CITE en engageant des dépenses liées à des travaux d'amélioration énergétique dans ses locaux. Cela vise à encourager les entreprises à adopter des pratiques plus respectueuses de l'environnement.
  • Crédit d'impôt export (CIE) : les entreprises réalisant des opérations à l'international peuvent bénéficier du CIE pour certaines dépenses liées à leur activité exportatrice. 

Le régime fiscal de SAS dirigeants 

Le régime fiscal des dirigeants d'une Société par Actions Simplifiée (SAS) est déterminé par la structure fiscale choisie par la société et la nature de leurs revenus. Les principaux aspects fiscaux liés aux dirigeants d'une SAS comprennent :

  • Traitement des rémunérations : les dirigeants salariés d'une SAS perçoivent des rémunérations qui sont soumises aux cotisations sociales et à l'impôt sur le revenu (IR).
  • Options fiscales pour les dirigeants associés :

o   Impôt sur le revenu (IR) : dans le cas d'une SAS soumise à l'IR, les dirigeants associés peuvent choisir d'intégrer les résultats de la société dans leur déclaration de revenus personnelle. Cela peut être avantageux dans certaines situations, notamment pour bénéficier de certains avantages fiscaux personnels.

o   Impôt sur les sociétés (IS) : si la SAS est soumise à l'IS, les dirigeants associés peuvent opter pour une rémunération sous forme de dividendes, soumis à une fiscalité spécifique.

  • Dividendes : les dirigeants associés d'une SAS peuvent percevoir des dividendes, qui sont une part des bénéfices distribués après l'impôt sur les sociétés. Les dividendes sont soumis à une fiscalité distincte de celle des salaires, avec un prélèvement forfaitaire unique (PFU) ou une option pour l'application du barème progressif de l'impôt sur le revenu.
  • Avantages en nature : certains avantages en nature accordés aux dirigeants, tels que les voitures de fonction ou les avantages liés à la résidence, peuvent être soumis à une fiscalité particulière.
  • Cotisations sociales des dirigeants : les dirigeants non-salariés d'une SAS, comme les dirigeants associés majoritaires, sont soumis à un régime de cotisations sociales spécifique sur leur rémunération.

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