Libérez votre entrepreneuriat : Guide complet pour créer une micro-entreprise sans frais !

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Dans notre monde en constante évolution, de plus en plus de personnes rêvent de l'indépendance professionnelle en créant leur propre entreprise. Cependant, le coût initial de la création d'une entreprise peut être un frein pour beaucoup. Mais ne vous inquiétez pas ! Dans cet article, nous allons vous montrer comment créer une micro-entreprise gratuitement, en utilisant des ressources et des outils accessibles à tous. Découvrez les étapes essentielles pour libérer votre entrepreneuriat sans dépenser un centime !

La micro-entreprise : définition et caractéristiques

Contrairement à l'idée préconçue, la micro-entreprise ne représente pas un statut juridique à part entière. En réalité, il s'agit d'un régime fiscal et social unique et simplifié auquel peuvent adhérer certaines formes d'entreprises. Ainsi, les entreprises individuelles imposées dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ou des bénéfices non-commerciaux (BNC) peuvent choisir de bénéficier du régime micro-entreprise.

De même, les entreprises individuelles à responsabilité limitée (EIRL) qui n'ont pas opté pour l'impôt sur les sociétés, c'est-à-dire qui sont soumises à l'impôt sur le revenu, ainsi que les entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (EURL) soumises à l'impôt sur le revenu et dont l'associé unique est un particulier occupant les fonctions de gérant, peuvent également demander à bénéficier de ce régime.

Les micro-entreprises exerçant une activité commerciale ou artisanale relèvent du régime micro-BIC, tandis que celles exerçant une activité libérale sont placées sous le régime micro-BNC. Enfin, les agriculteurs bénéficient du régime micro-BA (pour Bénéfices Agricoles).

Un micro-entrepreneur, au sens strict du terme sur le plan fiscal, désigne un entrepreneur qui exerce son activité en son nom propre, dans le cadre d'une entreprise individuelle, qui relève du régime fiscal de la micro-entreprise (micro-BNC ou micro-BIC) et qui bénéficie du régime micro-social simplifié. Pour les autres entrepreneurs, on parle d'entreprises soumises au régime de la micro-entreprise.

Les activités possibles sous le statut auto-entrepreneur

Le statut d'auto-entrepreneur permet d'exercer les activités suivantes :

Les activités commerciales ;

Les activités artisanales ;

Les activités libérales.

Les activités commerciales

Les activités commerciales englobent l'acquisition et la revente de biens, ainsi que la prestation de certains services (tels que la restauration rapide) dans le domaine des affaires.

Voici une liste non exhaustive des activités commerciales pour les auto-entrepreneurs :

Acquisition et revente d'articles neufs ;

Acquisition et revente d'articles d'occasion ;

Vente de produits de beauté ;

Vente de vêtements neufs ;

Vente de meubles ;

Vente de vêtements d'occasion ;

Service de livraison ;

Et bien d'autres.

Les activités artisanales

Les activités artisanales désignent les activités exercées par des entreprises comptant 10 employés ou moins, se consacrant à des travaux indépendants de fabrication, de transformation, de réparation et de fourniture de services artisanaux.

Voici une liste non exhaustive des activités artisanales pour les auto-entrepreneurs :

Aménagement, agencement et finition ;

Coiffure à domicile ;

Fleuriste ;

Fabrication de meubles ;

Fabrication de textiles ;

Fabrication de vêtements ;

Maçonnerie ;

Menuiserie ;

Et bien d'autres encore.

Les activités libérales

Les activités libérales font référence aux activités professionnelles exercées de manière indépendante par une personne, sans être soumise à une hiérarchie.

Voici une liste non exhaustive des activités qui entrent dans cette catégorie :

Architecte ;

Avocat ;

Chirurgien-dentiste ;

Expert-comptable ;

Huissier de justice ;

Ostéopathe ;

Sage-femme ;

Et bien d'autres encore.

Avantages et inconvénients d’une micro-entreprise

La micro-entreprise présente à la fois des avantages et des inconvénients. Nous faisons un récapitulatif pour vous aider à prendre une décision éclairée.

Les bénéfices de la micro-entreprise

Un régime simplifié adapté aux novices : avec peu d'exigences comptables et une gestion quotidienne facile, la micro-entreprise est le régime idéal pour se lancer dans l'entrepreneuriat.

Création d'entreprise facile, gratuite et rapide : créer une micro-entreprise est une démarche extrêmement simple. Vous n'avez pas besoin d'actionnaires ni de constituer un capital social.

Cotisations sociales réduites : en tant que micro-entrepreneur, vos cotisations sociales sont relativement basses par rapport à d'autres structures juridiques telles que la SASU ou l'EURL.

Possibilité de bénéficier du versement libératoire : si vous remplissez les conditions requises, l'option du versement libératoire ne doit pas être négligée. Elle peut vous permettre de réaliser des économies d'impôts significatives !

Les inconvénients de la micro-entreprise

Limites de chiffre d'affaires : les plafonds de chiffre d'affaires peuvent entraver la croissance de votre entreprise.

Difficulté à développer votre activité : en tant que micro-entreprise, il est difficile d'embaucher du personnel et impossible de former une association. De plus, la micro-entreprise peut manquer de crédibilité auprès des tiers, tels que les banques. À long terme, ces éléments peuvent constituer des obstacles.

Impossibilité de déduire vos charges : si vous avez des frais professionnels importants, la micro-entreprise n'est peut-être pas le régime le plus adapté pour vous. Il est important de rappeler que vous ne pouvez déduire aucune charge de votre chiffre d'affaires.

Statut social peu protecteur : en tant que micro-entrepreneur, votre protection sociale n'est pas optimale, notamment en ce qui concerne la retraite ou en cas de maladie.

Quelles sont les conditions pour créer une micro-entreprise ?

Bien que la création d'une micro-entreprise soit soumise à peu de conditions, certaines exigences concernent :

La personne

La nationalité

La nature de l'activité

Le chiffre d'affaires

Les conditions liées à la personne

La création d'une micro-entreprise et d'une entreprise individuelle est réservée aux individus et n'est pas autorisée pour les entités morales. Ainsi, pour créer une micro-entreprise, les conditions requises sont les suivantes :

Être majeur ou mineur émancipé

Ne pas être sous une mesure de protection légale telle qu'une tutelle ou une curatelle

Ne pas avoir fait l'objet d'une condamnation entraînant une interdiction de gestion d'entreprise

Les conditions liées à la nationalité

Pour les citoyens de l'Espace économique européen (les pays de l'Union européenne, l'Islande, la Norvège et le Liechtenstein) ainsi que les ressortissants suisses, les conditions de création d'une micro-entreprise sont les mêmes que pour les citoyens français.

Cependant, pour les auto-entrepreneurs non-européens, deux situations doivent être distinguées :

Un ressortissant d'un pays non membre de l'Union européenne résidant en France : il lui suffit d'avoir un titre de séjour autorisant l'ouverture d'une micro-entreprise et la résidence en France.

Un ressortissant d'un pays non membre de l'Union européenne ne résidant pas en France : il est possible de créer une micro-entreprise dans les mêmes conditions qu'un ressortissant français, à condition de disposer d'une adresse en France.

La nature de l'activité

De nombreuses activités sont éligibles au statut d'auto-entrepreneur, telles que les activités artisanales, commerciales et libérales. Voici quelques exemples d'activités éligibles :

Activités commerciales : principalement l'achat, la vente et la revente de biens ou de marchandises, ainsi que certains services liés au commerce.

Activités artisanales : fabrication, transformation ou réparation de produits impliquant une intervention manuelle de l'entrepreneur, justifiant d'une qualification professionnelle spécifique.

Activités libérales : activités exercées par les professionnels libéraux affiliés à la Cipav ou à la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI). Il peut s'agir d'activités de conseil, d'expertise (architecte, formateur, consultant, magnétiseur, astrologue, etc.).

Cependant, certaines activités ne sont pas compatibles avec le statut de micro-entreprise. Parmi celles-ci, on peut citer :

Activités agricoles relevant du régime social de la Mutualité sociale agricole (MSA).

Activités libérales relevant d'une caisse de retraite autre que la Cipav ou la SSI.

Opérations relevant de la TVA immobilière.

Activités de location d'immeubles.

Activités artistiques rémunérées par des droits d'auteur et relevant de la Maison des Artistes ou de l'Agessa.

Activités juridiques généralement réglementées et relevant de caisses spécifiques.

Activités médicales.

Le respect d’un seuil de chiffre d’affaires

La condition finale pour bénéficier du statut avantageux de micro-entreprise est le respect des plafonds de chiffre d'affaires. Ces seuils de chiffre d'affaires varient en fonction de l'activité exercée :

188 700 euros HT pour les activités de vente de marchandises ou de fourniture de logement.

77 700 euros HT pour les activités de prestations de services relevant des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ou des bénéfices non commerciaux (BNC).

En ce qui concerne les activités mixtes, le chiffre d'affaires total ne doit pas dépasser 188 700 euros, et la part relative aux prestations de services ne doit pas dépasser 77 700 euros.

Guide pour créer une micro-entreprise

Vous êtes désormais convaincu(e) que la micro-entreprise correspond parfaitement à vos besoins ? Il est donc temps d'aborder les étapes et les démarches nécessaires pour créer votre micro-entreprise.

Trouver une idée de micro-entreprise rentable et réaliste

L'étape cruciale de la création d'une micro-entreprise consiste à trouver une idée qui soit à la fois rentable et réaliste. Commencez par analyser vos compétences et intérêts personnels. Quelles sont vos passions ? Dans quels domaines excellez-vous ? En identifiant vos points forts, vous pourrez trouver une idée qui correspond à votre expertise.

Ensuite, il est essentiel d'identifier les besoins non satisfaits sur le marché. Quels problèmes pouvez-vous résoudre avec votre produit ou service ? Pour ce faire, effectuez une étude de marché approfondie pour évaluer la demande potentielle de votre offre. En combinant vos compétences avec une idée solide, vous serez sur la voie du succès entrepreneurial.

Établir un plan d'affaires solide

Un plan d'affaires solide est la clé de voûte de toute entreprise prospère. Il vous permet de définir vos objectifs commerciaux à court et long terme. Commencez par définir clairement votre vision et vos valeurs. Ensuite, identifiez votre public cible et développez une stratégie de marketing adaptée pour atteindre efficacement cette audience.

Une partie essentielle du plan d'affaires consiste à évaluer vos ressources disponibles et à planifier votre budget en conséquence. Utilisez des outils gratuits tels que des modèles de plan d'affaires en ligne pour vous guider tout au long du processus. Avec un plan d'affaires solide en main, vous aurez une feuille de route claire pour le succès de votre micro-entreprise.

Choisir le statut juridique de micro-entreprise

Avant de vous lancer, vous devez choisir le statut juridique qui convient le mieux à votre micro-entreprise. Renseignez-vous sur les différentes formes juridiques adaptées à votre activité, telles que l'auto-entrepreneur, l'EIRL (Entrepreneur Individuel à Responsabilité Limitée), ou encore la micro-entreprise classique. Explorez les avantages et les inconvénients de chaque option, en tenant compte de votre situation personnelle et de vos objectifs.

Une fois que vous avez fait votre choix, vous devrez remplir les formalités administratives correspondantes, telles que l'immatriculation de votre entreprise. De cette façon, vous pourrez opérer légalement en tant que micro-entrepreneur et bénéficier des avantages fiscaux et sociaux qui en découlent.

Constituer un dossier de déclaration

Pour créer une micro-entreprise, il est nécessaire d'accomplir la formalité de déclaration correspondante. Le processus à suivre est assez simple : il vous suffit d'effectuer une déclaration de début d'activité en utilisant les services en ligne.

Cette démarche peut être réalisée sur une plateforme juridique en ligne telle que Legalstart, si vous souhaitez bénéficier de l'assistance d'un professionnel, ou directement sur le guichet unique. Une fois que vous avez rempli le formulaire et fourni les documents justificatifs requis, votre dossier sera automatiquement transmis aux organismes compétents.

Utiliser des outils et services gratuits pour la gestion de votre micro-entreprise

La bonne nouvelle est qu'il existe de nombreux outils et services gratuits qui peuvent vous aider dans la gestion quotidienne de votre micro-entreprise. En ce qui concerne la comptabilité, explorez des logiciels gratuits pour la tenue de vos finances. Utilisez également des outils de marketing en ligne, tels que les réseaux sociaux, les blogs et les plateformes de publication d'articles pour promouvoir votre activité sans dépenser un centime en publicité.

Profitez des programmes de formation gratuits en ligne pour améliorer vos compétences professionnelles et rester à jour avec les dernières tendances de votre secteur. Ces ressources gratuites peuvent constituer des atouts précieux pour le développement et la gestion de votre micro-entreprise.

Exploiter les réseaux et les partenariats

La construction de réseaux et de partenariats est essentielle pour le développement de votre micro-entreprise. Participez à des événements et des rencontres professionnelles locales pour rencontrer d'autres entrepreneurs partageant les mêmes idées. Ces interactions peuvent vous aider à élargir votre réseau et à trouver des opportunités de collaboration.

Rejoignez également des groupes en ligne et des forums spécialisés dans votre domaine d'activité. C'est un excellent moyen de partager des idées, de poser des questions et de trouver du soutien auprès d'une communauté d'entrepreneurs. En exploitant les réseaux et en développant des partenariats, vous pouvez augmenter votre visibilité et accéder à de nouvelles opportunités pour votre micro-entreprise.

Existe-il des aides pour créer sa micro-entreprise

Il existe une aide appelée l'Aide aux créateurs et repreneurs d'entreprise (ACRE). Cette aide consiste en une exonération de 50% de certaines cotisations sociales et est valable jusqu'à la fin du troisième trimestre civil à partir de la date de création de la micro-entreprise.

Dans les territoires d'outre-mer, l'ACRE est structurée différemment, avec des taux échelonnés sur 3 ans et accessibles à tous. En métropole, l'ACRE ne dure qu'une seule année depuis 2020, ce qui a de lourdes conséquences pour les petits entrepreneurs. Elle doit être demandée dans un délai de 45 jours.

L'ACRE est accessible aux personnes qualifiées en situation de difficulté. Ainsi, vous pouvez bénéficier de cette aide si vous êtes :

  • Demandeur d'emploi indemnisé
  • Demandeur d'emploi non indemnisé inscrit depuis six mois au cours des dix-huit derniers mois
  • Bénéficiaire de l'allocation de solidarité spécifique (ASS), du revenu de solidarité active (RSA) ou de l'allocation temporaire d'attente (ATA)
  • Salarié ou licencié d'une entreprise en procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire qui reprend tout ou partie d'une entreprise
  • En contrat d'appui au projet d'entreprise (Cape)
  • Créateur ou repreneur d'une entreprise implantée dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPPV)
  • Bénéficiaire de la prestation partagée d'éducation de l'enfant (PrePare)

L'exonération des cotisations sociales est calculée en fonction des ressources de l'année N-1 :

  • Exonération totale pour des revenus inférieurs à 30 852 euros
  • Exonération partielle pour des revenus compris entre 30 852 euros et 41 136 euros
  • Pas d'exonération pour des revenus supérieurs à 41 136 euros

Voici les taux d'ACRE pour différentes activités :

  • Activité de vente de marchandises (BIC) : taux d'ACRE de 6,4%
  • Activité de prestations de services artisanales et commerciales (BIC) : taux d'ACRE de 11%
  • Activité libérale PLNR (BNC) : taux d'ACRE de 11%
  • Activité libérale (BNC ou BIC) à la Cipav : taux d'ACRE de 12,1%
  • Activité de location de meublés de tourisme classés : taux d'ACRE de 3% (BIC et PLNR) ou de 3,30% (PL Cipav)

Pour faire la demande d'ACRE, vous devez :

  • Créer un compte en ligne et déclarer votre auto-entreprise
  • Télécharger et remplir le formulaire « Demande de l'aide à la création et à la reprise d'une entreprise (ACRE) pour les autoentrepreneurs »
  • Envoyer le formulaire dans un délai de 45 jours après le dépôt du dossier de création d'entreprise
  • Joindre les pièces justificatives requises (inscription à Pôle Emploi, attestation d'allocation, etc.)

Portage salarial en même temps que micro-entrepreneuriat

Lorsqu'un salarié signe une convention de portage salarial, il est légalement employé par la société de portage. Cependant, il conserve sa liberté d'exercer une activité parallèle. Contrairement à un employeur traditionnel qui peut restreindre les activités d'un salarié à temps plein, la société de portage n'a pas le pouvoir de donner des instructions au professionnel concerné.

En outre, la société de portage n'est pas tenue de fournir un volume de travail suffisant et régulier pour occuper pleinement le salarié. En revanche, le statut de micro-entrepreneur ne restreint en aucun cas la possibilité d'exercer une autre activité professionnelle et de percevoir une rémunération différente.

Pourquoi portage salarial ?

En optant pour le portage salarial, le salarié bénéficie d'une couverture sociale plus étendue, bien que les charges soient plus élevées. Il accumule des points pour sa retraite dans les régimes général et complémentaire des cadres. Sa couverture maladie lui permet également de recevoir des indemnités journalières en cas d'arrêt de travail.

De plus, son employeur lui propose une mutuelle, ce qui est souvent négligé par les micro-entrepreneurs en raison des cotisations élevées demandées aux travailleurs indépendants. L'aspect des congés payés est moins significatif, car les sommes correspondantes proviennent généralement des missions effectuées personnellement.

Comment devenir salarié porté en partant du statut de micro-entrepreneur ?

Prenons l'exemple d'un jeune diplômé qui crée sa micro-entreprise à la fin de ses études. Initialement, il n'est pas trop préoccupé par l'avenir et se satisfait pleinement du taux de prélèvement très avantageux appliqué lors des premières années. Cependant, une fois la période de l'ACCRE terminée, les prélèvements obligatoires atteignent environ 25%.

Par la suite, il rencontre des difficultés pour obtenir un crédit ou louer un logement en raison de l'absence de fiches de salaire. De plus, en raison de sa performance et de son travail acharné, il atteint le plafond de chiffre d'affaires imposé par le régime de l'auto-entrepreneur.

Dans ce cas, il serait bénéfique que ses prochaines missions soient effectuées via le portage salarial. Certains de ses clients pourront l'accompagner dans ce changement de statut, tandis que d'autres achèveront leurs missions avec lui en tant que micro-entrepreneur.

Quand le portage salarial n’est pas applicable ?

Il existe une situation dans laquelle le portage salarial n'est pas applicable, et c'est lors de la facturation d'une mission à une personne physique. En effet, une société de portage salarial n'est autorisée à émettre des factures qu'à des personnes morales. Cependant, il est important de maintenir une activité au moins symbolique sous le statut d'auto-entrepreneur afin de ne pas être radié de ce dernier.

Conclusion : 5 points à retenir sur la micro-entreprise

Pour conclure, voici 5 points essentiels à connaître sur la micro-entreprise :

La micro-entreprise offre un régime simplifié. Les démarches de création d'une micro-entreprise sont très simples !

Pratiquement tout le monde peut créer une micro-entreprise. Vous pouvez même cumuler une micro-entreprise avec des études, une retraite ou un emploi salarié, par exemple.

Le régime de la micro-entreprise est soumis à des plafonds de chiffre d'affaires. Si vous dépassez ces plafonds, vous sortez du régime de la micro-entreprise.

Sur le plan fiscal, vous êtes soumis à l'impôt sur le revenu et vous bénéficiez, en dessous d'un certain seuil de chiffre d'affaires, d'une franchise de TVA.

Sur le plan social, en tant que micro-entrepreneur, vous payez des cotisations sociales allégées en fonction du chiffre d'affaires que vous encaissez.

La création d'une micro-entreprise peut être un premier pas passionnant vers votre indépendance professionnelle. Avec les bons conseils et les ressources gratuites disponibles, vous pouvez démarrer votre activité sans frais supplémentaires. Suivez les étapes de ce guide pour libérer votre entrepreneuriat et réaliser vos rêves d'entreprise, sans mettre en péril votre compte bancaire. L'avenir est entre vos mains, et il est possible de créer votre micro-entreprise sans dépenser un sou !

FAQ

Comment procéder à la déclaration de sa micro-entreprise ?

De nombreux entrepreneurs se posent la question de quel site utiliser pour créer leur micro-entreprise. La réponse est assez simple : vous pouvez réaliser cette étape en utilisant une plateforme juridique en ligne telle que Legalstart si vous souhaitez bénéficier de l'assistance d'un professionnel, ou directement sur le guichet unique. Une fois que vous avez déposé votre dossier en ligne, il est automatiquement transmis au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) compétent.

Quand procéder à la création de votre micro-entreprise ?

En règle générale, il est recommandé d'effectuer les démarches de création de votre micro-entreprise quelques semaines avant la date de début de votre activité. Il n'y a pas vraiment de moment idéal pour créer votre micro-entreprise. Cependant, compte tenu du calendrier des déclarations d'un micro-entrepreneur, il est plus pratique de déclarer votre activité en début de mois, de trimestre ou d'année.

Comment l'aide ACRE peut-elle influencer la date de création d’une micro-entreprise ?

Il est possible que vous soyez éligible à l'ACRE, une aide gouvernementale qui vous permet de bénéficier d'une exonération partielle de cotisations sociales au cours de votre première année d'activité. Si tel est le cas, il peut être intéressant de réfléchir attentivement au moment opportun pour créer votre micro-entreprise.

L'ACRE est une aide d'une durée de 12 mois. Si vous créez votre entreprise trop tôt et que vous ne générez pas de chiffre d'affaires au cours des premiers mois, vous n'aurez aucune cotisation sociale à payer. Dans ce cas, l'exonération de l'ACRE serait inutile pendant ces premiers mois sans possibilité de prolonger ou de décaler ses effets. Il convient de noter que cette aide s'applique uniquement durant la première année d'activité.

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