Précaire en freelance ? Très peu pour nous !

Écrit par Clément
Publié le 20/07/2022
Vous venez de devenir freelance (bravo !). C’est une nouvelle aventure incroyable qui démarre. Et donc vous vous posez aussi probablement des milliers de questions sur ce qui vous attend. Comment gérer vos revenus ? Garder le même niveau de vie qu’avant (voir mieux!) ? Eviter les fins de mois difficiles ? Entre les conseils d’Internet, les remarques alarmistes de votre grand-mère, les recommandations de votre cousin « qui s’y connaît », il n’est pas évident de s’y retrouver. Retrouvez dans cet article les 3 meilleures astuces pour avoir un (très) bon niveau de vie avec votre nouveau statut de freelance.
🔍Selon une étude, seulement 1/3 des auto-entrepreneurs sont encore actifs 3 ans après leur lancement. C’est peu. Avec cet article, nous voulons vous donner les clés pour vous permettre de créer une activité confortable et pouvoir rester freelance pendant (fort) longtemps.
#1 – Gérez vos revenus d’une main de maître
Une des premières étapes de votre nouvelle vie de freelance ? Trouver des clients. Or, cette tâche n’est pas toujours une mince affaire. Aujourd’hui, 65% des freelance considèrent qu’il est difficile de trouver des clients. Fini le confort du CDI, des journées calibrées, de l’emploi du temps stable, de la visibilité à des années. Maintenant, c’est à vous de jouer. Vous êtes maître de votre temps, de construire votre réseau, de trouver vos missions (et accessoirement de remplir votre compte en banque).
Signez votre première mission
Pour signer votre première mission, il existe de nombreuses plateformes de mise en relation entre indépendants et entreprises. Elles vous permettent chacune de vous appuyer sur un réseau existant pour entrer en contact avec vos premiers clients potentiels. Voici quelques exemples :
Upwork et Freelancer : La commission est dégressive (20, 10 ou 5%) en fonction du montant de la mission : plus il est important, moins vous payerez de commission.
Freelancer : La commission est de 20% sur chaque transaction.
Crème de la crème : L’inscription est gratuite, la commission pour chaque mission est de 15%. Bon à savoir : aucune commission ne s’applique si vous ramenez vos propres clients sur la plateforme. Il en est d’ailleurs de même pour Malt.
Malt : La commission est de 10% sur le montant HT de chaque mission. Par conséquent, elle est dégressive en cas de collaborations régulières.
404Works & XXE : Ces deux plateformes sont quant à elles 100% gratuites.
Il est aussi possible de procéder via une méthode plus chronophage mais souvent efficace : construisez vous un book et contactez directement les entreprises avec lesquelles vous souhaitez travailler. Réalisez une veille active et soyez à l’affût des opportunités.
Construisez un vrai réseau
Vous avez bien géré votre changement de statut et avez démarré avec un excellent client, régulier et rentable ? Bien joué. Vous pouvez démarrer sereinement. En revanche, sans vouloir vous décourager, les choses peuvent vite changer. Plus de budget, projets annulés, recrutement en interne, etc… Il y a des centaines de raisons pour une entreprise d’arrêter de travailler avec un freelance. Afin de ne pas être dépendant d’un tel contrat, le mieux est d’anticiper. Comme le dit le dicton “il vaut mieux prévenir que guérir”.
Selon une étude publiée par l’INSEE le 10 avril dernier, sur les 3,1 millions d’indépendants que comptait la France en 2017, ⅕ se trouvait dans une situation de “dépendance économique” vis à vis d’un client.
Même si le premier contrat que vous avez trouvé est confortable, multipliez les opportunités. Continuez de réserver une partie de votre temps au démarchage et à la rencontre de vos clients. En vous organisant de cette façon vous limitez les risques de vous retrouver sans mission. Et vous ne serez pas seul.e à adopter cette stratégie. Selon une étude réalisée par Malt, 49% des freelance ont travaillé avec plus de 5 clients au cours des 12 derniers mois (dont 23% avec plus de 10 clients). À vous d’en faire de même.
#2 – Profitez des mêmes avantages que les salariés
En quittant le statut de salarié, vous pensiez avoir quitté les avantages qui allaient avec ? C’était effectivement le cas il y a quelques années, mais les choses ont pas mal changé. Mutuelle, assurance logement, aide juridique, formation, CE, etc… La bonne nouvelle est que vous pouvez encore avoir accès à toutes ces choses.
Selon une étude réalisée par Malt réalisée auprès d’une communauté de freelance, 36% pensent que “l’absence de certains avantages (CE, banque, mutuelle, …)” est une des difficulté les plus importantes du statut. 29% d’entre eux pensent également que “l’accès au logement” est un des éléments les plus difficile à gérer.
Fini le temps ou être indépendant était synonyme de mauvaise couverture sociale. L’idée ? En rassemblant les freelances et en mutualisant les démarches il est possible de négocier les mêmes avantages que ceux d’un salarié en entreprise. Aujourd’hui, de nombreuses entreprises sont en train de réinventer la vie de freelance. On les appelle les “néo banque”, “néo assurance”, “néo mutuelle”, etc… Celles-ci permettent d’accéder à un grand nombre d’avantages (mutuelle, Comité d’Entreprise, garanti de revenu, assurance santé, maintien des revenus, aide juridique, accompagnement au logement…) moyennant un abonnement sur leur plateforme. Ces entreprises s’appellent WeMind, Shine, Alan, Fred de la Compta, Freebe, Revolut, etc… Elles sont des dizaines (voir des centaines!) à proposer des services adaptés à chaque besoin.
Il ne vous reste plus qu’à choisir ce qui correspond à vos attentes.
#3 – Byebye la solitude, vive la collaboration
Pour 27% des freelance, la solitude est une des choses les plus compliquées à gérer avec le rythme de vie de freelance. La bonne nouvelle ? En 2019, être freelance ne veut plus (forcément) dire travailler seul chez soi. Il existe de nombreuses solutions pour rencontrer du monde, rejoindre une communauté, s’inspirer, et échanger.
Vous pouvez rejoindre un collectif, un groupe de personnes réunies soit physiquement dans un lieu commun, soit en ligne via des plateformes. Petit aperçu des 3 formats existants :
- Les collectif locaux : Ici l’idée est de réunir des freelances situés à proximité géographique. Cela prend souvent la forme de coworking, mais cela peut être aussi être sous la forme d’événements, de popup, de points de rendez-vous, etc… Vous avez probablement déjà entendu parler des coworkings les plus connus : We Work, Nuage Café, Anticafé, Mama Works à Lille, La Boate à Marseille (premier coworking en France). Il existe aussi une “*Carte de survie de l’entrepreneur à Paris*” lancée sur Mapstr par Maddyness. Vous y trouverez les bons cafés où vous poser, les endroits inratables pour networker, les lieux sympas où travailler dehors.
- Les collectifs “métiers” : Ces collectifs existent parfois en physique mais c’est souvent en ligne que cela se passe. Ils prennent la forme de Groupe Facebook, de pages Linkedin, de channels Slack… Ils permettent de rassembler des communautés de freelance par métier afin de pouvoir échanger des bonnes pratiques, des outils, des templates, des offres de mission. En quelques clics et recherches sur Google, vous devriez trouver celui qui correspond parfaitement à votre corps de métier. Vous n’en trouvez aucun ? N’hésitez pas à en créer.
- Les collectifs “sectoriels” : Ces derniers groupes rassemblent les freelance d’expertises divers intervenant sur un secteur spécifique (culture & média, luxe, sport, nourriture, etc…). Ils sont un peu moins nombreux mais peuvent être très pertinent en fonction des missions que vous cherchez et de vos affinités.
Vous pouvez donc faire le choix de travailler seul chez vous, chez vous mais en échangeant en ligne avec une communauté, ou d’un espace physique avec d’autres freelances. La bonne nouvelle, c’est que vous n’êtes pas obligé de faire un choix définitif. Vous pouvez bien entendu faire un mix, ou alterner en fonction de votre charge de travail et de l’humeur du moment.
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